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"Enfin la voilà faite, cette maudite sonate ! Plaira-t-elle, ne plaira-t-elle pas ? That is the question..." écrivait, non sans humour, Saint-Saëns à propos de son deuxième quadrupède pour violoncelle et piano. Le violoncelle ? Il l'adore, bien au-delà du célèbre Cygne... Il ne put pourtant terminer la troisième Sonate, restée à l'état de manuscrit et qu'Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel ont restitué avec émotion et total respect. Quant au Concerto, il fait aujourd'hui partie des musts absolus du répertoire concertant pour violoncelle.

Ces trois nouvelles qui mettent en scène le commissaire Adamsberg confronté à des sans-abri permettent de suivre l'évolution du personnage au fil du temps.

"Voici le Livre. Commencez par le commencement." Si l'on en croit cette anecdote datant du début des années 1790, c'est avec le récit de la Création que Haydn, déjà à l'automne de sa vie, comptait s'assurer une postérité ? Mais il était déjà le compositeur le plus célèbre d'Europe, et en 1799, la première représentation publique fut un tel triomphe qu'elle serait reprise deux fois dans la foulée. Cinq ans après des Saisons plébiscitées, c'est donc avec ce "Commencement" que René Jacobs apporte sa contribution discographique majeure à la célébration du bicentenaire de la mort du compositeur.

Après dix-sept ans à distiller un garage punk de plus en plus dansant au sein de Gossip, Beth Ditto se lance en solo. Elle a ici choisi comme principale collaboratrice Jennifer Decilveo (Andra Day, Ryn Weaver). La productrice a réussi à trouver l'équilibre parfait entre le parti pris punk de Ditto et une approche plus ouvertement pop. L'album n'hésite pas à mêler blues endiablé, pop jukebox, rock lascif et soul saupoudrée de country.

Plusieurs patients de l'unité fermée Beechway se donnent la mort après s'être atrocement mutilés, faisant resurgir le fantôme de La Maude, une surveillante naine et sadique qui, selon la légende, terrorisait les pensionnaires au XIXe siècle. Soucieux de protéger les malades mais aussi de mettre fin à l'hystérie collective, AJ, l'infirmier en chef, fait appel au commissaire Jack Caffery.

Six années après son dernier album, l'orfèvre de la pop britannique, Neil Hannon, revient au sommet de son art avec un chef-d'oeuvre inspiré. La chanson qui ouvre en fanfare les portes de l'album, Napoleon Complex, pose d'emblée le décor d'un nouveau répertoire en forme de voyage dans le temps. "J'ai voulu que ce disque baigne dans une atmosphère légèrement impériale", confie Neil Hannon, "comme un album pop enregistré au 18ème ou au 19ème siècle, avec un côté opulent, sans pour autant me prendre pour Beethoven".